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L’université ouvre ses portes le 17 mars

Ce samedi 17 mars, tout comme sa consœur haut-rhinoise, l’Université de Strasbourg ouvre ses portes à tous. Lycéens, étudiants, adultes en reprise d’études et curieux sont invités à préparer leur visite en consultant le riche programme de la journée sur www.campusalsacejpo.fr.

Lors de sa journée portes ouvertes (JPO) du 17 mars prochain, l’Université de Strasbourg présente l’ensemble de son offre de formations, y compris -originalité de cette édition- les masters et doctorats. Autre nouveauté : grâce à un récent partenariat JPO / SNCF, les visiteurs arrivant à Strasbourg en TER Alsace bénéficient d’un billet retour gratuit. Cette gratuité vaut dans toute l'Alsace ainsi que pour les gares de Belfort, Sarreguemines et Sarrebourg.

Informations sur le site internet et le campus central

Riche et varié, le programme de la JPO est alimenté régulièrement et jusqu’à la dernière minute. Aussi, tous ceux qui souhaitent ouvrir les portes de l’université -lycéens, étudiants, adultes en reprise d’études et curieux- sont encouragés à préparer leur visite jusqu’à la veille en se connectant sur www.campusalsacejpo.fr. Les informations sont également diffusées le 17 mars par différents canaux. En effet, un jongleur, un clown, un échassier et une accordéoniste de l’association Pagaille animent le campus central de Strasbourg et annoncent les différents rendez-vous de la journée. De plus, dix-huit vacataires, reconnaissables avec leur tenue orange, sillonnent le campus pour répondre aux questions des visiteurs. Enfin, plusieurs points accueil sont ouverts de 9 heures à 16 heures : sous le chapiteau sur le parvis de la Faculté de droit, au Patio, au Portique et au Palais universitaire.

Programme animé

Les étudiants animent aussi la journée portes ouvertes de leur université : un concert funk, un spectacle de danse hip-hop, une batucada (groupe de musique brésilienne à base de percussions) de la fanfare de l’IEP Stras’ Boum Boum, des répétitions ouvertes de la pièce de théâtre « La descente d’Orphée » par l’Artus
Les services de l’Université de Strasbourg participent également activement à cette journée. La web télévision des campus de l'Université de Strasbourg (produite par la Direction des usages du numérique – DUN) propose un plateau TV au cœur du Centre de culture numérique à l'Atrium, intitulé pour l’occasion : « Courant d'air » avec 2 périodes de direct (11h-12h et 13h30-14h30). La Direction des relations internationales organise avec des associations étudiantes, dans le cadre des 25 ans d’Erasmus, une dégustation de spécialités culinaires du monde. Le SCD (Service commun de documentation) ouvre 12 bibliothèques, dont celles d'U2-U3, de Blaise Pascal et du PEGE où seront présentées des ressources électroniques. Le Service de la validation des acquis de l'expérience (VAE) et le Service de la formation continue tiennent un stand dans le Nouveau Patio. L’Espace avenir, en dehors de coordonner toute la JPO, organise également un jeu questions/réponses sur les services de l’université. De nombreux lots récompenseront les participants gagnants après la manifestation.

Fanny Del

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Huit nouveaux LabEx pour Strasbourg

Cinq projets déposés par des équipes de l’Université de Strasbourg sont lauréats du nouvel appel à projets Laboratoires d’excellence (LabEx). Trois autres projets lauréats associent une équipe de Strasbourg. Une deuxième vague de LabEx à nouveau favorable pour l’enseignement supérieur et la recherche à Strasbourg.

71 projets sur 195 ont été déclarés lauréats dans toute la France, par un jury international présidé par le professeur Jean-Claude Latombe, de l’Université de Stanford. Ces LabEx seront financés jusqu’en 2020. L’objectif est de leur permettre d’accroître leur visibilité internationale, d’attirer des chercheurs et des enseignants-chercheurs de renommée internationale, et de déployer une stratégie scientifique de grande ampleur.
À Strasbourg, les projets sont au cœur de l’excellence des recherches conduites par les équipes de l’Université de Strasbourg et de ses partenaires CNRS et Inserm. Ils amplifient les bons résultats obtenus dans la première vague des LabEx et confortent la stratégie proposée par l’université dans son Initiative d’excellence. Ces annonces confirment à la fois le potentiel scientifique des acteurs de la recherche strasbourgeoise, dans une grande variété de secteurs disciplinaires, et la réputation internationale du site.
Cinq projets déposés par des équipes strasbourgeoises sont lauréats :

  • G-Eau-Thermie profonde, fonds de recherche en géothermie profonde. Ce projet porté par l’Institut de physique du globe de Strasbourg (UMR 7516, Université de Strasbourg – CNRS), sous la direction de Jean Schmittbuhl, associe le Laboratoire d’hydrologie et de géochimie de Strasbourg (UMR 7517), en partenariat avec l'Électricité de Strasbourg et la Centrale Géothermique de Soultz-sous-Forêts. Il traite des impacts de l’exploitation géothermique sur les aquifères profonds,
  • Irmia, Institut de recherche en mathématiques, interactions et applications. Ce projet porté par l’Institut de recherche en mathématique avancée (UMR 7501, Université de Strasbourg – CNRS), sous la direction de Thomas Delzant, associe une équipe des Hôpitaux universitaires de Strasbourg et l’équipe Image et calcul parallèle scientifique du LSIIT (UMR 7005). Il concerne les mathématiques, le calcul à haute performance et les statistiques,
  • MitoCross, expression et coordination des génomes dans les fonctionnements et dysfonctionnements mitochondriaux. Ce projet porté par le Laboratoire de génétique moléculaire, génomique et microbiologie (UMR 7156, Université de Strasbourg – CNRS), sous la direction d’Yvan Tarassov, associe deux UPR du CNRS. Il traite des aspects fondamentaux du fonctionnement et du dysfonctionnement mitochondrial en vue de comprendre leur implication dans des pathologies sévères du type maladies neurodégénératives ou musculaires,
  • NIE, Nanostructures en interaction avec leur environnement. Ce projet porté par l’Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (UMR 7505, Université de Strasbourg – CNRS), sous la direction de Jean-Yves Bigot, en partenariat avec l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (UMR 7006) et l’Institut Charles Sadron (UPR 22, CNRS), traite de la préservation des fonctionnalités de nano-objets dans leur environnement et de ses modifications appropriées éventuelles jusqu’à l’échelle moléculaire,
  • Transplantex, nouveaux loci d’histocompatibilité/biomarqueurs en transplantation humaine : de la découverte à l’application clinique. Ce projet porté par l’équipe d’Immunogénétique humaine du Laboratoire de physiopathologie et médecine translationnelle (EA 4438, Université de Strasbourg), sous la direction de Seiamak Bahram, en partenariat avec des équipes de l’AP-HP (Assistance Publique - Hôpitaux de Paris), de l’Inserm et de l’Université de Californie à San Francisco, traite de questions de viabilité et d’acceptabilité pour les patients de transplantations d'organes ou de greffes de moelle osseuse.

Trois autres projets lauréats associent une équipe strasbourgeoise :

  • Cami (robotique médicale et chirurgicale), associe l’équipe Automatique, vision et robotique du LSIIT, UMR 7005,
  • Iron (radiopharmacie), associe l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien, UMR 7178,
  • ParaFrap (maladies parasitaires), associe le Laboratoire de chimie moléculaire, UMR 7509.

Plus d’informations

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Utv, la nouvelle vague

La web télévision de l’Université de Strasbourg s’apprête à renaître dans une version relookée et restructurée, également remise à niveau techniquement. Une offensive de charme pour gagner un pari : devenir un véritable acteur de l’information sur les campus. Lancement officiel : le 17 mars, à l’occasion de la Journée portes ouvertes.

La nouvelle Utv proposera à son public trois familles de programmes : des émissions récurrentes produites par l’équipe, d’autres qui relatent la vie sur les campus (reportages sur la vie culturelle et institutionnelle de l’université), et enfin une série de conférences locales filmées qui formeront la famille du partage des savoirs. Le tout présenté sur une plate-forme web qui se veut ergonomique, claire et attractive. « Cet effort de présentation, c’est une condition sine qua non pour relancer Utv, explique Pascal Vaissier, responsable du Département production audiovisuelle et diffusion (PAD) de la Direction des usages du numérique depuis janvier 2011. Mais ce ne sera pas suffisant. Elle s’accompagne évidemment d’une amélioration qualitative des productions elles-mêmes : au niveau du tournage et de la production. »
Pour atteindre cet objectif, des investissements substantiels ont été réalisés dans des caméras haute-définition, qui filment dans des formats adaptés aux attentes des téléspectateurs d’aujourd’hui. L’amélioration du débit du réseau internet a également permis de proposer une meilleure qualité d’images. Enfin, les formats d’émissions ont été repensés en fonction de la future Utv : des émissions courtes et efficaces.

Sortir de l’anonymat

« On pourra aussi regarder Utv sur les smartphones, évaluer les émissions mises en ligne, ajouter des commentaires, les partager sur Facebook et Twitter. Notre objectif est de prendre toute notre place dans le paysage d’information de l’université, à côté des autres médias. Sortir de l’anonymat », précise Pascal Vaissier, qui a fait de la refonte d’Utv son premier projet de département.
Utv, c’est la web télévision des campus universitaires de Strasbourg depuis 2004. Audrey Bordonné, assistante de production au Département PAD, a connu le démarrage de la chaîne. « Il s’agissait au départ d’une déclinaison strasbourgeoise de la chaîne de congrès et colloques CanalC2, une chaîne créée au sein de l’Université Louis Pasteur, mais qui filme des colloques dans toute la France. Elle a évolué au fil du temps, mais a longtemps été entravée par des contraintes techniques, par exemple liées au débit insuffisant du réseau internet. Et aussi par la modestie des moyens humains qui lui étaient dédiés ». Bref, la chaîne n’a pas vraiment pris son envol et souffre à ce jour d’un déficit de notoriété.
Le 17 mars prochain, ce sera la Journée portes ouvertes de l’Université de Strasbourg, et également le jour de lancement officiel de la nouvelle Utv. Une journée de direct avec plein d’invités pour marquer les esprits et se faire remarquer ! Un rendez-vous à ne pas manquer.

Caroline Laplane

http://utv.unistra.fr
(attention : nouvelle version en ligne le 17 mars)

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Abattage de sécurité dans le jardin de l'Observatoire

Un hêtre remarquable, situé dans le jardin de l’Observatoire, sera partiellement abattu dans les jours qui viennent. Gravement attaqué par un champignon, il pourrait tomber du haut de ses 35 mètres sur des passants.

Philippe Obrecht est plutôt triste. Abattre un arbre n’est jamais une partie de plaisir pour un responsable d’espaces verts*. A fortiori s’il s’agit d’un arbre remarquable, et celui-ci en est un. « Ce hêtre doit avoir entre 120 et 150 ans, il mesure 35 mètres de haut. Il est aussi remarquable par sa structure en 4 fûts. Des arbres comme celui-là, il ne doit pas en exister plus de 5 dans tout Strasbourg », explique-t-il.
Et pourtant, remarquable ou pas, le grand hêtre est malade. Un de ses 4 fûts est attaqué par un champignon qui le ronge de l’intérieur, fragilisant sa structure. Il y a un risque non négligeable qu’il s’effondre un jour sans crier gare : 7 ou 8 tonnes de bois qui tombent de 35 mètres de haut… « Toutes les solutions de consolidations ont dû être écartées, et il faudra donc abattre le fût malade. Les trois autres resteront et seront renforcés par un système de haubans (câbles de maintien), mais il est probable qu’ils soient aussi contaminés par le champignon, même si on ne le voit pas encore », précise Philippe Obrecht.  L’opération doit être bouclée avant la fin février, une demi-journée de travail pour deux élagueurs.

Responsable et coupable

Le responsable de cette situation déplaisante s’appelle amadouvier. C’est un champignon de la famille des polypores, qui peut atteindre 40 cm de long et un poids de 2 kg. Il affectionne tout spécialement les troncs de hêtres morts ou vivants.
« Le pire, c’est que ce grand hêtre du jardin de l’Observatoire a déjà failli être abattu il y a une dizaine d’années, car il était attaqué par une bactérie qui provoquait la chute de certaines branches. Nous avions alors décidé de protéger son périmètre par une clôture pour éviter que quelqu’un soit blessé, et de lui laisser une chance. Effectivement, la bactérie est partie. Mais l’amadouvier, lui, condamne l’arbre irrémédiablement ». Heureusement, le service a déjà prévu la relève : de nouveaux arbres seront plantés rapidement dans le jardin de l’Observatoire…

Caroline Laplane

*Philippe Obrecht est responsable des espaces verts au sein du Département espaces extérieurs de la Direction du patrimoine immobilier de l’Université de Strasbourg.

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Le nouveau Centre de culture numérique ouvrira bientôt ses portes !

Le 16 mars prochain, un lieu ouvert dédié aux usages du numérique fera son apparition dans le paysage universitaire : le Centre de culture numérique. Situé au rez-de-chaussée de l’Atrium, ce nouvel espace a été aménagé et équipé pour favoriser l’accès aux services et outils numériques en permettant à chacun de les découvrir, de se former et de participer à des échanges sur leurs usages.

Découvrir des outils ou des pratiques innovantes à travers des formations, des ateliers thématiques, des tables rondes… Trouver tout le matériel nécessaire pour travailler en groupe efficacement ou discuter, en face à face, d’un projet avec une équipe située dans un autre hémisphère... Ces quelques situations et bien d'autres trouveront un écho à travers la mise en place du Centre de culture numérique. « La culture numérique ne se décrète pas, elle se vit et se construit au fur et à mesure des interactions avec des personnes et des technologies, explique Philippe Portelli, directeur de la Direction des usages du numérique, initiateur du projet. C’est l’essence même de l’émergence du centre ».

Un équipement pour travailler ensemble, plus librement


Dans le hall de l'Atrium, que les étudiants apprécient particulièrement, un nouveau mobilier prendra place afin de créer un « spot numérique », un lieu de travail convivial, sur un modèle proche des espaces de coworking, à mi-chemin entre le café et le bureau. Afin de développer l’offre pour les étudiants nombreux et mobiles, d’autres spots seront mis en place à divers endroits du campus, en appui sur l’Opération Campus.
Une salle de travail collaboratif pourra accueillir une douzaine de personnes et mettra à disposition des bureaux connectés, des écrans interactifs, ainsi qu’un système de téléprésence Haute-Définition.
La salle adjacente sera totalement équipée afin de pouvoir organiser des formations dans les meilleures conditions. On pourra également y voir des démonstrations de nouveaux outils ou services et s’essayer à leur manipulation ; une sorte de laboratoire d’usages.
Ces différentes infrastructures ainsi que les deux amphithéâtres de l’Atrium permettront d’organiser des évènements autour des usages du numérique.

Un lieu construit par et pour la communauté universitaire


Totalement modulable, le centre pourra évoluer en fonction des usages et des suggestions. « Le plus important est d’en faire un lieu vivant, stimulant et accessible. Comme pour le numérique, tout est encore à inventer ! » s’enthousiasme Rodrigue Galani, chef de projet du centre.
Ce nouveau carrefour des usages permettra ainsi d’élargir le champ des possibles en matière d’apprentissage, de recherche et d’enseignement. « Le centre n’est pas là pour dire “venez voir une tablette numérique”. Pour cela, il suffit d’aller au magasin high-tech du coin ! »  Plus qu’une simple mise à disposition d’outils, il s’agit de « construire et faire rayonner les fondements d’une culture numérique partagée ».
Très prochainement sur le site des services numériques : un agenda des évènements, ateliers et formations prévus au Centre de culture numérique, ainsi que la possibilité de réserver l’équipement.

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Soutenez l'IEP de Strasbourg et achetez le supplément de L'Express dès le 14 mars

Le mercredi 14 mars prochain, et pendant une semaine, 150 étudiants de l'Université de Strasbourg vendront le supplément régional du magazine L'Express aux points stratégiques alsaciens.

Cette semaine des ventes constitue l'événement central du projet de l'association Alsace Express, composée de 10 étudiants de l'IEP de Strasbourg. En effet, cette année encore, l'Institut a été sélectionné pour participer au Défi L'Express-Grandes Écoles, un concours national de journalisme qui met en compétition 14 grandes écoles françaises. L'association Alsace Express met donc tout en œuvre pour rédiger, financer et vendre un supplément régional du magazine L'Express. Le grand dossier de celui-ci traitera du Racing club de Strasbourg. Par ailleurs, Jules Hoffmann a accordé une interview exceptionnelle axée sur sa relation à la ville de Strasbourg.

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Olympiades nationales de la chimie : l’ECPM accueille l’épreuve régionale de travaux pratiques

Le 22 février, l’ECPM, l'École européenne de chimie polymères et matériaux, a accueilli, dans ses salles de travaux pratiques, 44 élèves de terminale de lycées du Bas-Rhin. Tous, participant aux 28e Olympiades nationales de la chimie, ont planché sur l’ultime épreuve de travaux pratiques d’un concours régional qui a débuté en novembre et qui s’achèvera en mars par des épreuves orales. Les lauréats seront sélectionnés pour participer à l’épreuve nationale qui se déroulera à Chimie Paris Tech, l'École nationale supérieure de chimie de Paris, les 28 et 29 mars.

Comme l’an dernier, le thème de ces Olympiades est, cette année, « Chimie et eau ». Créée, en 1984, conjointement par l’Union des industries chimiques, quelques grandes sociétés de la profession et le ministère de l’Éducation nationale, cette opération a pour objectif de sensibiliser les jeunes au monde de la chimie, de la démystifier, afin qu’ils puissent l’intégrer dans leur cursus de formation ou dans leur parcours professionnel. Les Olympiades, qui comportent également des visites industrielles, ont aussi pour but de leur apporter des illustrations sur les applications de la chimie dans la vie quotidienne.

Chaque année, l’ECPM accueille les temps forts du concours régional organisé par la délégation de Strasbourg : la séance inaugurale, la dernière épreuve de travaux pratiques encadrée par ses enseignants, l’épreuve orale ainsi que la cérémonie de remise des prix régionaux. Cette participation, au même titre que le projet « Cordées de la réussite » (cf. L'Actu n°53) et l’accueil régulier de classes de lycées, traduit l’investissement de l’école dans des missions de sensibilisation du jeune public à la chimie et ses applications.

M.A.